En partant d'une idée de programme de navigation côtière à 3 personnes, je relève certains points qu’il me semblerait intéressant de corriger,
Loin de moi l’idée de dénigrer la conception même du T7, car l'architecte a certainement eu des impératifs à respecter lors de la réalisation des plans.
Ainsi, l'autonomie de mise à l'eau, le moteur en puits et la dérive qui disparaît intégralement, nous donne un voilier qui n'a pas besoin de remorque spécifique et peut s'échouer sur la plage de n'importe quelle calanque (à condition qu'il n'y ait pas trop de cailloux).
Une unité stable homologuée en 3ème catégorie, des dimensions qui se calent sur les côtes maximales du gabarit routier (pour rester hors convoi exceptionnel), une cabine arrière qui permet vraiment de profiter de deux espaces indépendants pour se reposer (entre autre) et un cockpit central (qui est à mon sens, à l’origine même de cette cabine arrière).
Cet ensemble bateau et remorque peut dormir dans votre jardin à l'abri des coups de vents, du soleil brûlant, des coûts prohibitifs des places au port, puis retourner à la mer pour profiter des bons moments.
Je ne parlerais pas de la conception proprement dite de la carène, ni de ses performances sur l'eau (vu que je n'ai jamais encore navigué sur ce bateau) n'ayant pas de compétences pour le faire, je fais entièrement confiance à Monsieur Jean-Louis Noir.
Par souci d'économie, certainement à une époque où Dufour n'était pas au mieux de sa forme financière, certains aspects mériteraient correction : ainsi, la conception d'une descente avec fermeture rapide et la réalisation d'un espace permettant d'isoler les toilettes (même si bien évidement il n'est pas prévu d'y passer tout son temps de navigation) auraient certainement joué sur une majoration du tarif et rendu moins compétitif le T7, sur un marché saturé de bateaux de ce type.
En premier lieu, ce qui me saute aux yeux, c’est l'accès à la cabine par un panneau monté sur charnières qui risquerait de s'envoler lors d'une manipulation de celui-ci sur une mer formée et de laisser une ouverture béante, pouvant accueillir toute l'eau qui aurait le désir de s’y engouffrer.
Je reste persuadé que l'installation d'une porte étanche serait plus rassurante et surtout plus pratique.
Pour la suite, le positionnement des toilettes juste dans la descente, accessible mais pas très pratique lors d'une naviguation à plusieurs.
Seulement deux petits point négatifs, en face d'une multitude de points positifs…
Certains pourront se dire que je cherche la petite bête mais comme je l'ai déjà dit et je sais, il m'arrive parfois de me répéter (que voulez-vous.... c'est l’âge), cela n'enlève rien à ce bateau que je trouve à taille humaine et qui aurait très bien pu se passer de ces modifications.
Vous l'aurez donc compris, je vais m'atteler à la tâche que je viens de vous décrire et faire en sorte de modifier mon T7 afin de corriger ces deux points.
Vous pourrez suivre la progression des travaux en consultant ce site.
N'hésitez pas à laisser vos commentaires, retours d'expérience, ou autres conseils et remarques..... J’accepte également les dons en nature, chèque, espèces, carte bleu, legs et tout ce qui pourrait vous passer par la tête, pas pour les travaux décrits ci-dessus mais plutôt pour me permettre de remettre à flot une unité de 1968 bois et CP des chantiers Pouvreaux.... l'OMBRINE, voilier peu connu mais très racé, course croisière à l'ancienne, dont je ne manquerais pas de vous faire suivre les aventures et qui ne demande qu'à retourner à la mer. Merci d'avance.